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juillet 2017 8 députés à l'Assemblée nationale alors que le parti socialiste en a 28 avec 4 fois moins de voix, ainsi que le PCF 10 députés (quelle démocratie !?!) Le FN est passé à plus de 11 millions électeurs, mais les tricheries ont été massives et la Presse radicalement antidémocratique.


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Ecroué pour meurtre, il menace de mort une surveillante  Empty Ecroué pour meurtre, il menace de mort une surveillante

Lun 10 Fév - 20:42
Ecroué pour meurtre, il menace de mort une surveillante
http://www.lunion.presse.fr/region/ecroue-pour-meurtre-il-menace-de-mort-une-surveillante-ia18b0n194118

REIMS (51). Jugé pour avoir menacé de mort une surveillante de la maison d’arrêt de Reims, un détenu a pris trois mois ferme. Il est écroué depuis 2010 pour le meurtre de sa femme, retrouvée égorgée et brûlée sur un parking.

LA détention provisoire de Mohamed Moulaï-Hacène n’est pas un long fleuve tranquille. Ressortissant algérien de 37 ans, l’homme est incarcéré depuis le 3 décembre 2010 dans le cadre d’une affaire particulièrement sordide : le meurtre de sa femme, retrouvée égorgée et brûlée sur un parking du quartier Croix-Rouge à Reims.
Il n’était pas emprisonné depuis deux jours qu’il a d’abord eu des soucis avec l’un de ses codétenus qui a mis le feu aux draps de son lit « pour le cramer ». « Je voulais lui faire ce qu’il a fait à sa femme », expliqua l’incendiaire condamné pour cette affaire à neuf mois de prison (Mohamed Moulaï-Hacène eut le temps de bondir de la couche et d’éteindre lui-même le drap enflammé).
D’autres incidents ont suivi, mais de son fait cette fois-ci. Il a notamment pris en grippe une surveillante qu’il est accusé d’avoir menacé de mort à de nombreuses reprises.
Claquettes et popote
Le 24 août 2012, Mohamed Moulaï-Hacène se présente en claquettes à la promenade alors que le règlement n’autorise que les chaussures fermées. La gardienne lui en fait la remarque. Le détenu, qui dit souffrir du pied, s’emporte. « C’est pas grave. Même si je fais 20 ans, 30 ans ou plus, t’es morte! Toi, t’auras des problèmes! » Des menaces qu’il conteste. Jugé en mai dernier, il n’en est pas moins condamné à un mois de prison avec sursis. Il a fait appel et n’a pas encore comparu devant la cour qu’il se retrouve impliqué dans deux nouvelles procédures impliquant la même surveillante.
« Je vais t’étrangler! »
Le 25 décembre, elle lui apporte son repas de midi. Il se précipite vers elle, pousse le chariot et se serait lancé dans cette longue diatribe : « Pourquoi toi? Tu as porté plainte contre moi! Je jure sur la tête de ma mère que je te tuerai de mes mains! Je te niquerai! Tu vas voir ce que tu vas voir pour les jours de confinement que j’ai pris par ta faute ». Une plainte est déposée.
Le 13 janvier, nouvel incident au repas du soir. L’homme fracasse l’assiette au sol. « Tu as porté plainte contre moi. À cause de toi, je vais avoir plus de problèmes. Je te jure que je te tuerai! Tu vas le regretter! Tu vas voir ce que je vais te faire! » Il aurait conclu par plusieurs menaces en langue arabe — « Je vais te tuer! Je vais t’étrangler! » — que la surveillante, d’origine maghrébine elle aussi, a été en mesure de comprendre. « C’est une menteuse », affirme Mohamed Moulaï-Hacène lors de son procès pour « menace de crime ou délit » devant le tribunal de Reims. Il assure que la surveillante a tout inventé. C’est elle au contraire qui n’aurait de cesse de le harceler. « Mon client a fait l’objet d’une enquête à charge qui ne repose que sur la seule audition de la plaignante », ajoute Me Pascal Ammoura. Cette ligne de défense n’a pas convaincu. Déclaré coupable, Mohamed Moulaï-Hacène est condamné à trois mois de prison ferme. Une broutille au regard du rendez-vous qui l’attend prochainement devant les assises. Poursuivi pour « meurtre sur conjoint », il encourt la perpétuité.

Accusé d'un crime sauvage
Le 1er décembre 2010, vers 15 heures, un incendie se déclare sur une Volkswagen Touran garée sur un parking de l'allée des Bourguignons, dans le quartier Croix-Rouge à Reims. Pour les pompiers qui entament l'extinction, il s'agit alors d'un feu de voiture parmi d'autres, tant ils sont nombreux dans le secteur. Mais très vite, l'intervention routinière tourne au tragique, à l'exceptionnel : un corps calciné est découvert derrière le véhicule, entre le pare-chocs et le muret. Mohamed Moulaï-Hacène est arrêté quelques heures plus tard alors même que la victime n'est pas encore identifiée, mais tout désigne son épouse Lahouaria, 26 ans, mystérieusement disparue depuis midi. Sa Renault Mégane fut aperçue sur le parking, juste avant l'incendie. Des témoins ont vu le véhicule partir. Peu après, la police l'interceptait avec Mohamed Moulaï-Hacène au volant.
Cadavre dans le coffre
Le couple s'était marié l'été précédent en Algérie, où Lahouaria Mahi avait fait connaissance de Mohamed lors d'un retour au pays. Divorcée, mère d'un petit garçon de 4 ans, cette jeune femme qui travaillait comme agent d'entretien au complexe sportif du Creps pensait pouvoir refaire sa vie avec lui. Il l'avait rejointe à Reims mais très vite, il ne s'est pas révélé être le mari qu'elle espérait. Il ne travaillait pas, vivait à ses crochets, commettait quelques rapines. Il la frappait aussi : une dispute violente, un soir de novembre 2010, a convaincu son épouse de le quitter. Selon le scénario reconstitué par les enquêteurs du SRPJ de Reims, Mohamed Moulaï-Hacène n'aurait pas supporté qu'elle s'en aille. Le 1er décembre, dans leur appartement de la rue de Vernouillet, il l'aurait fracassée de coups avant de l'égorger mortellement au couteau. Il aurait ensuite descendu le cadavre dans le coffre de la Laguna pour aller le déposer à quatre kilomètres de là sur le parking de l'allée des Bourguignons, derrière la Volkswagen, et d'y mettre le feu avec un bidon d'essence acheté en chemin dans une station-service de l'avenue d'Épernay.
Aveux a minima
Incarcéré le 3 décembre 2010, Mohamed Moulaï-Hacène a d'abord contesté toute implication dans la mort de son épouse. À l'écouter, elle était partie au travail et il ne l'avait plus revue. Une ligne de défense devenue intenable après la découverte de preuves scientifiques dans l'appartement et la Laguna, notamment de minuscules traces de sang qui avaient échappé au nettoyage. Au cours de l'instruction, l'accusé a finalement infléchi sa position. Il a reconnu avoir égorgé sa femme, mais accidentellement, lors d'une altercation au cours de laquelle elle se serait rué vers lui avec un couteau, version difficilement compatible avec les constatations de l'autopsie. L'instruction est désormais clôturée. Décision a été prise de renvoyer Mohamed Moulaï-Hacène devant la cour d'assises de la Marne pour « homicide volontaire sur conjoint », crime passible de la perpétuité. Le procès devrait se tenir en 2014 au plus tard.
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