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Nancy : procès de 27 Roms qui forçaient leurs enfants à cambrioler Empty Nancy : procès de 27 Roms qui forçaient leurs enfants à cambrioler

Lun 10 Fév - 21:48
Nancy : procès de 27 Roms qui forçaient leurs enfants à cambrioler

http://www.leparisien.fr/lorraine/nancy-proces-de-27-roms-qui-forcaient-leurs-enfants-a-cambrioler-30-09-2013-3182913.php

Le procès de 27 membres de trois familles roms de Croatie accusés d'avoir forcé leurs enfants à commettre des cambriolages en série s'est ouvert lundi à Nancy (Meurthe-et-Moselle), en pleine polémique sur la place des Roms dans la société française.

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L'enquête, basée sur des milliers d'écoutes interceptées chez 120 suspects, a en effet mis au jour une organisation dirigée par des chefs de clan, aidés de capitaines, lieutenants et enfin de leurs enfants, âgés d'une dizaine d'années, exécutants des cambriolages.

Les prévenus, âgés de 19 à 55 ans, dont quinze comparaissent libres, s'exprimaient en croate ou en italien aidés d'interprètes. Ils comparaissent devant le tribunal correctionnel de Nancy pour «association de malfaiteurs et complicité» dans une centaine de vols, commis en 2011 par leurs enfants, des faits qu'ils contestent. Ils encourent dix ans d'emprisonnement. Les enfants «étaient formés dès le plus jeune âge uniquement pour le vol, ils n'ont jamais connu d'autre école que celle-là», a déclaré le substitut du procurer en charge du dossier, Grégory Weil.

Traite d'êtres humains

Les enquêteurs ont recensé une centaine de cambriolages commis dans tout le nord-est de la France, jusqu'à la vallée du Rhône, mais aussi à Paris, en Belgique et même à Berlin. Ils étaient la plupart du temps commis de jour, en l'absence des victimes. Bijoux et argent liquide étaient ciblés en priorité. Selon l'accusation, le «rendement» mensuel de chaque enfant pouvait atteindre 5 000 euros, pour un préjudice total de plusieurs millions d'euros. L'enquête parle d'équipes «à tiroir» et d'une «organisation pyramidale bien rôdée», dont les enfants étaient mis au travail dès l'âge de 11 ans, selon le parquet. Plusieurs des suspects sont également poursuivis pour «traite d'êtres humains». L'enquête, qui avait donné lieu à un vaste coup de filet en Alsace et en Lorraine en septembre 2011, a mis en évidence des transactions entre familles, où certains enfants étaient «prêtés» pour près de 100 000 euros.

«Plus elle est bonne voleuse, plus le prix augmente. Plus elle a l'air jeune, et pourra donc se faire passer pour mineure, plus le prix est élevé», a résumé Me Weintz, qui a évoqué des formes de répudiation d'épouses, si celles-ci avaient un rendement insuffisant. Une version contestée par la défense qui affirme qu'il s'agissait de dots liées à des mariages. «Que des mensonges!», a protesté le premier prévenu à être interrogé.

Risque de stigmatisation

Le réseau serait composé de trois familles chacune dirigées par un couple de commanditaires. Des intermédiaires transportaient les enfants sur les lieux des cambriolages. Deux receleurs, qui revendaient les bijoux dérobés à des sociétés commerciales, ont été identifiés par les enquêteurs, l'un en France, l'autre en Allemagne. Les suspects entretenaient un train de vie luxueux, notamment en Croatie, à Slavonski-Brod, où une perquisition menée sur commission rogatoire internationale a permis de découvrir des demeures «de grande qualité, parfois tout en marbre», a décrit Grégory Weil. La poursuite de l'enquête dans les Balkans a par ailleurs permis d'identifier la chef de réseau présumée, une femme de 66 ans à la tête des trois familles, qui s'occupait notamment de la logistique, et sera jugée ultérieurement après avoir été interpellée et extradée vers la France en vertu d'un mandat d'arrêt européen.

Ce procès fleuve doit durer deux semaines. Qualifié d'«affaire emblématique» par le parquet, il s'ouvre quelques jours après des propos controversés du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui a mis en doute la volonté d'intégration d'une majorité de Roms. «J'espère qu'il n'y aura pas de stigmatisation judiciaire comme il y a actuellement une stigmatisation politique» à l'encontre des Roms, a commenté Me Alain Behr, avocat d'un homme présenté comme un chef de clan. «Le problème de ce procès, c'est qu'il s'inscrit dans un contexte, une atmosphère qui contribue à une forme de rejet» à l'encontre des Roms, a noté l'avocat d'un autre chef de clan présumé, Me François Robinet. «C'est, malheureusement, pour certains, l'opportunité de saisir ce procès pour montrer la justification de leur opinion», a-t-il ajouté, tout en faisant confiance au tribunal pour «faire la part des choses et relativiser».
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